« Wooh ! »
Voilà le seul mot qui me vient lorsqu’il s’agit d’évoquer la première mondiale de ON/OFF qui s’est déroulée au Paris International Film Festival (Pifff).
Le 23 novembre dernier fut une journée fortement particulière. Non seulement, je sortais d’une course dantesque d’un mois pour terminer le film afin d’honorer cette projection mais me voilà en plus, jeté sans aucun repos, ni recul dans cette avant-première. Autant dire que ce jour-là, je n’avais pas trop la sensation de maîtriser quoique ce soit et encore moins la réaction du public. Une salle comble, m’a-t-on dit à «guichet fermé».
Cette fois, j’y suis. C’est le moment où tu quittes le bébé que tu as materné durant 3 ans (avec l’écriture et la recherche de financement). Je savais que j’étais inconscient de m’être lancé dans cette aventure spatiale. Mais je ne m’attendais pas non plus à la magnifique réaction post projection.
J’étais carrément attendu à la sortie ! Pas pour me casser la gueule non, mais pour me signifier à quel point ils ont apprécié le film : « très émouvant », « impressionnant » et même « rien à envier à Gravity » … ce sont les mots qui revenaient le plus souvent et autant dire que j’en suis très touché.
Bloqué à l’intérieur, entrain d’échanger avec les spectateurs, je n’ai même pas pu dire au revoir à ma comédienne et certains de mon équipe qui avaient fait le déplacement (désolé Carole :/).
Et ce n’était pas fini voilà que deux TV (Format Court sur Nolife et Court Central sur Orange TV) souhaitent faire un focus sur le film. J’étais gâté ! Je salue leur curiosité et leur intérêt porté au film.
En cela, je me dois d’être reconnaissant d’abord à mon équipe qui m’a suivi depuis le début. Une équipe qui a cru au projet (un court-métrage ?! dans l’espace ?! tu es sûr ?!) et qui ont tenu bon durant deux longues années.
Et merci à toute l’équipe du festival du Pifff. Merci à Erwan Chaffiot, le sélectionneur qui a du pif et qui nous a concocté une sacrée séance de courts ! Et Cyril Despontin, le président du festival qui pure coïncidence organise par deux fois la première mondiale de mes courts (Baby-Boom en 2009 avait fait sa première à L’Etrange Festival Lyon). Je ne pense pas qu’il en ait conscience…
Impossible de ne pas évoquer le public éduqué au magazine Mad-Movies. Que ça fait plaisir de voir un public de connaisseurs, cinéphiles et rompus au genre. C’est précieux. Merci à eux.
ON/OFF est donc enfin prêt. Une fin d’année en apothéose et véritable cadeau de Noël. Certes, il est un peu en avance, mais c’est le meilleur que je puisse avoir.
Pour l’heure, je vous donne rendez-vous un peu avant Noël pour la bande annonce du film.
See you later
T.L